Android Netrunner : David et Goliath

Position finale de notre première partie d’Android Netrunner

Nous venons de terminer notre 21éme partie d’Android Netrunner, et j’avoue que j’en redemande. Moi qui suis d’ordinaire du genre à changer de jeu chaque soir, depuis une quinzaine de jour, j’enchaine les parties et après avoir essayé plusieurs factions, je commence à peine à toucher du doigt la profondeur de ce jeu. Et tout cela sachant que pour l’instant, je n’ai joué que du côté runner. Car le gameplay est très différent selon que l’on joue la “corpo” ou le “runner”.

Mais je devrais d’abord expliquer le pitch du jeu : Cyberpunk. Un runner essaie de pirater les serveurs d’une corpo pour l’empêcher de mener à bien ses projets délétères.

Pour ce faire le runner va installer des programmes destinés à percer les protections (ICE, en anglais traduit par “glace” en français alors que l’acronyme anglais signifie ‘Intrusion Countermeasures Electronics’). Il devra pirater des comptes en banque, truquer des paris ou pigeonner des internautes pour avoir suffisamment de crédits pour développer ses programmes, acheter du matériel, avoir des ressources qui lui permettront de mener ses “runs” contre la corpo. Le jeu du runner consiste donc à jouer à la fois de patience, de ruse et d’opportunisme pour arriver à plonger dans les failles de la corpo et accéder à ses précieux serveurs.

La corpo de son coté a bien sûr beaucoup plus de ressources financières. Elle va les utiliser pour installer des projets sur des serveurs et protéger ses serveurs avec des “glaces”, toujours plus de glaces. L’empilement des couches de protection, fait du gameplay de la corpo, une course pour monter ses protections plus vite que le runner n’installe son réseau. Le but étant de gagner suffisamment de temps pour permettre à ses projets de murir et de sortir au grand jour. Le jeu de la corpo est donc similaire à un gameplay de Tower Defense où elle va tendre des pièges au runner et essayer de le “taguer” pour ensuite lui envoyer ses tueurs, virtuels ou réels…

Une corpo et un runner.

Le jeu tourne comme une horloge et demande un vrai apprentissage pour intégrer les différentes manières de jouer. Pour l’instant j’ai joué avec 5 runners différents, et à chaque fois, le deck m’a conduit à adopter une stratégie et une façon de jouer différente. Je comprends mieux comment un gars comme Theyla, peut faire une chaine youtube avec plus de 300 parties avec à chaque fois un deck différent. Certes il est monomaniaque, mais tout de même…

Je vous dirais quand est-ce que je vais me lasser et si nous allons battre notre record de parties jouées détenu pour l’instant par Terraforming Mars avec 49 parties. En tout cas pour l’instant je goûte avec plaisir la sensation de mener des “hacks” avec à chaque fois la montée d’adréanline lorsque la corpo dévoile ses défenses.. Un vrai kif quand tu parviens à passer à travers cinq ou six couches de glace sans te faire taguer ! Un régal quand tu fais mentir l’adage très d’actualité avec les big pharmas : La corpo gagne toujours…