Quand vous recevez un pledge d’un jeu “kilo-plastique” comme zombicide V2, votre conjoint vous regarde avec de gros yeux alors que vous jubilez comme un enfant devant ses cadeaux de noël. Mais comment va-t-on stocker tout ça ? Faut-il aller acheter de nouvelles étagères ?
Que nenni ! lui répondez-vous d’une voix assurée et rassurante. Il suffit de maîtriser l’art de la compression. Ces boites de jeu sont pleines de vide en fait, notamment du fait du Thermoformage destiné à maintenir les figurines
Mais comme de toutes façons, vous n’allez pas les peindre, autant virer tous ces trucs inutiles et le stocker en vrac dans un tiroir de rangement. Et là, Oh magie ! Les éléments restants tiennent tous dans la même boite de base (extensions et stretch goals compris)…
Bon, je sais. Un certain nombre de fanatiques de la “boite sous blister” vont tourner de l’œil à la vue de ces images, mais bon : à la guerre comme à la guerre. Quand vous n’avez pas un grand appartement, il faut faire la part du feu. Ou bien, comme moi, vous déménagez quelques temps plus tard dans un logement deux fois plus grand à même d’entreposer tous vos pledges…
Laissez moi vous présenter, sous ce titre pour le moins évocateur, la saison 2 de la gamme de figurine des Polonais de Wargamer Games Studio connue sous le nom de “Hot and Dangerous“. Cette société, plutôt versée dans le wargame historique avec son jeu “By Fire and Sword” a décidé d’arrondir ses fins de mois sur Kickstarter en faisant une gamme de figurine de pinups mises en scène dans un contexte historique.
Et grand bien leur en a pris, car bien que ce soit des figurines métal multipart, au montage pour le moins délicat, cette gamme figure parmi mes préférées. J’avais déjà fait le pledge de la Saison 1 et avait découvert la gamme avec délectation. Entre temps j’ai aussi pris un pledge complet de leur jeu renaissance intitulé “Anno Domini 1666” en version plastique cette fois. Qui n’a jamais rêvé d’avoir une figurine de Mme de Montespan ?
Voilà, le montage fait, je vous laisse en compagnie de toutes ces dames qui allient deux de mes passions : L’histoire et les fi… gurines…
Ce kickstarter racoleur des espagnols de RN Estudio mettait en avant quelques sages figurines proxy du seigneur des anneaux pour inciter à prendre en add-on tout un tas de figurines de guerrières assez peu armurées ou aux formes avantageuses. Hélas, ma chair est faible et je suis tombé dans le piège…
Quand je me suis lancé dans la figurine, on m’a conseillé (il se reconnaîtra) de commencer par Descent. “Il y a plein de figurines sympas et des tuiles pour faire les décors de tes donjons. Et puis il y a plein d’extension”. 221 figurines et 43 extensions plus tard, je prends toute l’envergure de ces propos !
Cinq ans plus tard, je viens de terminer de peindre ma 100éme figurine de Descent V2. Une parmi celle que vous voyez à l’écran. Plus que 121…
Et c’est alors que j’apprends que FFG vient de sortir sa grosse boîte de Descent V3, à un prix frisant l’indécence et avec des figurines à plus grande échelle. Et bien, vous savez quoi ? Ils attendront que j’ai fini la 221éme figurine (et les 5462 autres que j’ai acheté depuis dans diverses gammes) pour me compter parmi les acheteurs. A ce moment là, j’achèterai certainement la V12 de Descent avec des figurines animées en réalité virtuelle…
Ceci dit, c’est un excellent jeu pour initier un petit garçon de 10 ans au jeu de rôle tactique avec figurine. Et la campagne que nous faisons ensemble, où la tablette est le maître du jeu, continue d’égayer certains samedi après-midi.
Au niveau des figurines, il faut avouer que les monstres sont vraiment sympas et originaux, même si l’échelle (du vrai 28 mm) ne permet pas toujours de rendre bien la peinture notamment sur les héros (comme la Serena ci-dessus). Mais bon, à la distance où elles sont sur la table et compte-tenu de ma presbytie, c’est suffisant. Et hop ! 101 !
Du fait de ce blog, je me suis décidé à passer à un niveau supérieur pour photographier les figurines que je vous montre de temps en temps. Aussi j’avais décidé de faire l’acquisition d’une lightbox du commerce. J’avais donc commandé ce produit Green Stuff World. Et bien tout ce que j’en ai gardé c’est les deux rampes de LED !
Ceci dit pour une vingtaine d’euros, l’investissement n’était pas très conséquent. Ce qui ne va pas dans ce produit, c’est la rigidité de la ‘cage’ en plastique qui est trop fin. Remarquez le produit est conçu pour être pliable et tenir dans une petite pochette. Du coup, pour une utilisation en fixe, je le conseille pas.
Donc, me voila parti à construire une lightbox maison dans une boite à biscuit à l’aide des deux rampes led récupérées. Le résultat est plutôt probant après plusieurs tests de positionnement des éclairages pour trouver l’optimum. Dorénavant vous aurez des photos de figurines dignes du travail de peinture que je leur fait subir !
Nous avons eu le plaisir d’essayer Récemment Waste Knight, un hex-crawler narratif de Marek Mydel et Paweł Szewc publié par Galakta, tous polonais, et pourtant le jeu se déroule en Australie. Bon d’accord, c’est une Australie qui a connu quelques petits problèmes du type fracture du continent, apocalypse mutants et autre joyeusetés.
C’est en effet un jeu post-apocalyptique mélangeant les inspirations Mad-Max et Crocodile Dundee, dont l’ambiance est fort plaisante. Car le point fort de ce jeu n’est pas son originalité, mais le coté narratif très poussé (et malheureusement en anglais) des actions qu’entreprennent les joueurs.
A la manière d’un “This War of Mine” le jeu s’accompagne d’un livret façon livre dont vous êtes le héros dans lequel est décrit chaque évènement survenant sur votre route empoussiérée et jonchée d’ennemis exotiques : mutants, robots, faune zombifiée, marchands récalcitrants, et faux prophète psyker.
Le jeu est aussi un jeu de survie, dans lequel il faudra compter vos cartouches, vos bandages et vos bidons d’essence qui forment l’essentiel des ressources dont vous aurez besoin, en plus des différents équipements que vous looterez et qui ont tous besoin d’être rafistolés avant de pouvoir être utilisés.
Aussi, au chapitre des compétences des personnages, outre le combat et le tir, vous trouverez des compétences techniques, de soin, de négociation et de survie qui donneront une couleur différente à chaque personnage. Il y a Johnny et son chien, Alinta, la chamane, Warragul le mercenaire ou le révérend Evans qui ont tous un passé fourni et exotique et une spécialité offrant des choix différents pour résoudre les situations à options multiples.
Car dans Waste Knight, tout ne se résout pas par la force et le dénouement des différents scénarios se termine souvent par un choix moral épineux du style faut-il en sacrifier quelques-uns pour en sauver beaucoup ? Ou en sacrifier beaucoup pour se sauver soi ? Est-ce que mon personnage s’en lave les mains et reprend sa route laissant derrière lui la veuve et l’orphelin qu’il vient de faire ? Ou se précipite-t-il dans le piège tête baissée pour sauver la petite communauté nomade qui lui a offert un refuge ?
Tout le sel du jeu est en effet dans la narration, mais en gardant une tension au niveau de la difficulté qui fait que l’on est toujours sur la corde raide, à courir après les ressources et le compteur de tours souvent limité pour réaliser les objectifs du scénario.
En bref je vous recommande ce jeu qui ne mériterait qu’une chose : qu’un éditeur veuille bien le traduire pour éviter aux autres joueurs les affres de la traduction simultanée des nombreux passages à lire.
Je vous ai déjà parlé de Claudia Rodriguez, excellente sculpteuse espagnole qui nous avait gratifié de quelques cheerleaders demi-elfes. Elle revient avec les Norse Goddesses, un KS visant à fournir une série de figurine mettant en scène les déesses nordiques.
La qualité des sculptures est encore une fois au rendez-vous, alliant finesse et originalité. C’est la première fois que j’entends parler de Gna ou de Ran, par exemple.
La qualité du tirage résine est aussi au rendez-vous, assuré encore une fois par Kazrak Miniatures, qui décidément fait du bon boulot.
Son nouveau KS est en cours : il s’appelle Valhalla miniatures, et il me compte déjà parmi les soutiens… Bon, en même temps, à l’heure où j’écris ces lignes, il reste 109 minutes…
Petit unboxing de Fief, the lords miniatures un kickstarter de Asyncron reçu récemment. Pour ceux qui ne connaissent pas Fief, c’est un jeu de conquête et d’alliance dans lequel se marier avec un joueur puis le faire excommunier par son cousin pape de façon à épouser au dernier moment celui qui va gagner et le faire assassiner pour remporter la victoire est monnaie courante. Un jeu où se faire des amis en sorte…
Pour ceux qui connaissent Fief, le principe de Fief France est d’adapter le jeu de base à la carte de la France médiévale, pour rendre plus “roleplay” le fait de s’étriper entre comte, duc et barons, façon rois maudits…
Dans ce même objectif de rendre l’immersion plus complète afin que la trahison soit encore plus amère, Asyncron nous a gratifié de petites figurines de buste pré-peintes remplaçant les pions des personnages que vous contrôlez. Le set de figurine peut aussi servir sur votre ancien jeu. La peinture est simple mais efficace pour des pions de jeu de plateau et permets d’identifier clairement les personnages.
Hâte donc de pouvoir à nouveau réunir mes amis autour d’une table pour me brouiller avec eux définitivement avant le prochain confinement et être enfin débarrassé de toutes ces histoires de sociabilisation qui empêchent de crafter tranquille…
Je viens de monter les figurines en résine reçues dernièrement suite à mon pledge sur les Vampire Buccaneers. Accrochez vous bien : une équipe de bloodbowl composée de vampires pirates. Ca vend du rêve !
Mais en fait, au-delà des quelques figurines qui m’ont fait pledger (entre autre la female vampire, la mascotte gobelin et la cheerleader vampire), la qualité de sculpture et de tirage de ces figurines est remarquable. Au point où j’ai regretté de ne pas avoir pris avec l’équipe égyptienne : “The sons of Anubis”, à base de momie et de squelettes…
Punga Miniature est donc une marque de figurines russo-germanique à surveiller avec de la qualité et de l’originalité au rendez-vous. Si vous voulez vous faire une armée proxy de skaven, ou pour ceux qui cherchent des figs de chiens anthropomorphes, les canitaurs, je vous laisse suivre les liens. La caniche-sorcière est top, le chow-chow brasseur et le garde Corgi sont trop stylés…
Il suffit que l’on évoque les amazones pour faire naître en moi des images de “macho women with swords” qui sont comme un cocktail irrésistible de sexe et de violence. Certains kickstarter en jouent… et gagnent !
A ce jeu là, je perds toujours. C’est comme une catharsis (du grec : “purification, séparation du bon avec le mauvais”). Je laisse les adeptes de Freud et de Lacan en déduire ce qu’ils veulent…
Pour ce qui concerne les figs, on a là des modèles en métal qui sont aussi fines que leur permettent la matière, avec un certain côté old school dans la sculpture, pas toujours très dynamique…
Cela fera en tout cas une belle petite troupe d’amazones bien badass avec un coté grec tout droit sorti d’une série B d’hollywood, jupettes flottante et plastron moulant de rigueur. Le pendant féminin de 300. Ah. Catharsis, quand tu nous tiens…