Descent : Objectif 100 !

Colosse décharné

Quand je me suis lancé dans la figurine, on m’a conseillé (il se reconnaîtra) de commencer par Descent. “Il y a plein de figurines sympas et des tuiles pour faire les décors de tes donjons. Et puis il y a plein d’extension”. 221 figurines et 43 extensions plus tard, je prends toute l’envergure de ces propos !

Arachyura

Cinq ans plus tard, je viens de terminer de peindre ma 100éme figurine de Descent V2. Une parmi celle que vous voyez à l’écran. Plus que 121…

Géants

Et c’est alors que j’apprends que FFG vient de sortir sa grosse boîte de Descent V3, à un prix frisant l’indécence et avec des figurines à plus grande échelle. Et bien, vous savez quoi ? Ils attendront que j’ai fini la 221éme figurine (et les 5462 autres que j’ai acheté depuis dans diverses gammes) pour me compter parmi les acheteurs. A ce moment là, j’achèterai certainement la V12 de Descent avec des figurines animées en réalité virtuelle…

Vers pestiférés

Ceci dit, c’est un excellent jeu pour initier un petit garçon de 10 ans au jeu de rôle tactique avec figurine. Et la campagne que nous faisons ensemble, où la tablette est le maître du jeu, continue d’égayer certains samedi après-midi.

A gauche : Ariad, à droite : Serena (lieutenant)

Au niveau des figurines, il faut avouer que les monstres sont vraiment sympas et originaux, même si l’échelle (du vrai 28 mm) ne permet pas toujours de rendre bien la peinture notamment sur les héros (comme la Serena ci-dessus). Mais bon, à la distance où elles sont sur la table et compte-tenu de ma presbytie, c’est suffisant. Et hop ! 101 !

Lightbox : Dura Lux, Fiat Lux !

Ma lightbox “maison” terminée et en fonctionnement

Du fait de ce blog, je me suis décidé à passer à un niveau supérieur pour photographier les figurines que je vous montre de temps en temps. Aussi j’avais décidé de faire l’acquisition d’une lightbox du commerce. J’avais donc commandé ce produit Green Stuff World. Et bien tout ce que j’en ai gardé c’est les deux rampes de LED !

Tout commence par une boite à thé ou à biscuit (je me souviens plus) que vous habillez de noir

Ceci dit pour une vingtaine d’euros, l’investissement n’était pas très conséquent. Ce qui ne va pas dans ce produit, c’est la rigidité de la ‘cage’ en plastique qui est trop fin. Remarquez le produit est conçu pour être pliable et tenir dans une petite pochette. Du coup, pour une utilisation en fixe, je le conseille pas.

Puis vous faites de petits supports pour orienter vos bandeaux led

Donc, me voila parti à construire une lightbox maison dans une boite à biscuit à l’aide des deux rampes led récupérées. Le résultat est plutôt probant après plusieurs tests de positionnement des éclairages pour trouver l’optimum. Dorénavant vous aurez des photos de figurines dignes du travail de peinture que je leur fait subir !

Des petits trous pour passer les cables
Premier essai lumière avec une rampe led en arrière et une en avant en partie basse. ..
Premier essai avec rampe led arrière en position haute et rampe avant en position basse. Les ombres ne sont pas naturelles du tout…
Du coup je suis parti sur un portique pour supporter la rampe led avant et éclairer en avant par le haut.
Essai final avec la rampe led avant en position haute. Les ombres sont plus naturelles et le résultat satisfaisant.

Waste Knight : On a cassé l’Australie !

La carte du jeu, avec une grande fracture au milieu de l’Australie…

Nous avons eu le plaisir d’essayer Récemment Waste Knight, un hex-crawler narratif de Marek Mydel et Paweł Szewc publié par Galakta, tous polonais, et pourtant le jeu se déroule en Australie. Bon d’accord, c’est une Australie qui a connu quelques petits problèmes du type fracture du continent, apocalypse mutants et autre joyeusetés.

Quelques véhicules disponibles, dont harry le dromadaire, que les nouveaux joueurs ne manquent pas d’essayer

C’est en effet un jeu post-apocalyptique mélangeant les inspirations Mad-Max et Crocodile Dundee, dont l’ambiance est fort plaisante. Car le point fort de ce jeu n’est pas son originalité, mais le coté narratif très poussé (et malheureusement en anglais) des actions qu’entreprennent les joueurs.

La faune locale, un peu dénaturée avec son diable de Tasmanie électrifié et ses kangourous sanguinaires…

A la manière d’un “This War of Mine” le jeu s’accompagne d’un livret façon livre dont vous êtes le héros dans lequel est décrit chaque évènement survenant sur votre route empoussiérée et jonchée d’ennemis exotiques : mutants, robots, faune zombifiée, marchands récalcitrants, et faux prophète psyker.

Les personnages. Tous bien typés entre Mad Max…

Le jeu est aussi un jeu de survie, dans lequel il faudra compter vos cartouches, vos bandages et vos bidons d’essence qui forment l’essentiel des ressources dont vous aurez besoin, en plus des différents équipements que vous looterez et qui ont tous besoin d’être rafistolés avant de pouvoir être utilisés.

… et Crocodile Dundee !

Aussi, au chapitre des compétences des personnages, outre le combat et le tir, vous trouverez des compétences techniques, de soin, de négociation et de survie qui donneront une couleur différente à chaque personnage. Il y a Johnny et son chien, Alinta, la chamane, Warragul le mercenaire ou le révérend Evans qui ont tous un passé fourni et exotique et une spécialité offrant des choix différents pour résoudre les situations à options multiples.

Car dans Waste Knight, tout ne se résout pas par la force et le dénouement des différents scénarios se termine souvent par un choix moral épineux du style faut-il en sacrifier quelques-uns pour en sauver beaucoup ? Ou en sacrifier beaucoup pour se sauver soi ? Est-ce que mon personnage s’en lave les mains et reprend sa route laissant derrière lui la veuve et l’orphelin qu’il vient de faire ? Ou se précipite-t-il dans le piège tête baissée pour sauver la petite communauté nomade qui lui a offert un refuge ?

Tout le sel du jeu est en effet dans la narration, mais en gardant une tension au niveau de la difficulté qui fait que l’on est toujours sur la corde raide, à courir après les ressources et le compteur de tours souvent limité pour réaliser les objectifs du scénario.

En bref je vous recommande ce jeu qui ne mériterait qu’une chose : qu’un éditeur veuille bien le traduire pour éviter aux autres joueurs les affres de la traduction simultanée des nombreux passages à lire.