Hot & Dangerous : Georgette traverse le Delaware

Washington Crossing the Delaware (1851), par Emanuel LeutzeMetropolitan Museum of ArtNew York.

Laissez moi vous présenter, sous ce titre pour le moins évocateur, la saison 2 de la gamme de figurine des Polonais de Wargamer Games Studio connue sous le nom de “Hot and Dangerous“. Cette société, plutôt versée dans le wargame historique avec son jeu “By Fire and Sword” a décidé d’arrondir ses fins de mois sur Kickstarter en faisant une gamme de figurine de pinups mises en scène dans un contexte historique.

Vous reconnaissez Georgette , accompagnée de Daria, la mélophore perse et Helène la spartiate

Et grand bien leur en a pris, car bien que ce soit des figurines métal multipart, au montage pour le moins délicat, cette gamme figure parmi mes préférées. J’avais déjà fait le pledge de la Saison 1 et avait découvert la gamme avec délectation. Entre temps j’ai aussi pris un pledge complet de leur jeu renaissance intitulé “Anno Domini 1666” en version plastique cette fois. Qui n’a jamais rêvé d’avoir une figurine de Mme de Montespan ?

Voilà, le montage fait, je vous laisse en compagnie de toutes ces dames qui allient deux de mes passions : L’histoire et les fi… gurines…

Fantasy Stunners : Poupées russes

Déballage du Kickstarter Fantasy Stunners, pinup miniatures

Arrivées dans un colis provenant de Russie, alors que le Kickstarter avait été lancé par une société de l’Illinois, ce déballage, comme l’ouverture de poupées russes, révèle quelques surprises. Rien de bien grave mais qui nécessite tout de même d’être signalé pour faire les prochains pledges en toute connaissance de causes.

Je pensais avoir commandé des “high quality resin miniatures”, mais il s’avère en fait que s’il s’agit bien de résine, il s’agit surtout d’impression 3D en résine et non de moulages en résine. La différence sur le niveau de détail est flagrante. Ci-dessous à gauche la résine imprimée en 3D et à droite une figurine de Heresy Lab en résine moulée (ou injectée).

A gauche : Aelrie the lone-rider de Madcap Miniatures ; A droite : une figurine résine de Heresy Lab

Si le résultat de l’impression résine est relativement propre, il ne rend pas honneur aux rendus 3D du Kickstarter. L’enseignement à en tirer est double :
– bien faire la distinction entre résine imprimée ou moulée lorsque l’on pledge sur un KS de fichier STL dans lequel vous est proposé une option pour avoir les figurines en physique.
– prendre en compte, lorsque l’on pledge sur un KS de fichier STL, la différence entre le résultat après impression et celui des rendus 3D.
Cela évitera les déconvenues à l’avenir.

Pour ce qui est des modèles, je vous laisse juger… En tout cas cela me laisse encore pas mal de doutes sur l’opportunité d’acheter une imprimante résine pour imprimer des figurines. Autant pour les décors et bâtiments où le niveau de détail est faible, je ne dis pas. Mais dans ce cas, la technique du dépôt de filament est plus facile pour un résultat adapté à cet usage. Cela évite odeur, vapeurs toxiques et autres agréments de la résine… On verra dans quelques années. Cela évolue vite.

A gauche : Selyse, the fair ; Au centre : Jorah, the wanderer ; A droite : Dhavia, the séductress
A gauche : Karsellyn, the arcanist ; Au centre ; Jhannis, the Sellsword ; A droite ; Kesi, the Mesmeriser