Twillight Imperium : La Prophétie des rois

Position de départ pour une partie à trois

Certains passent un joyeux noël, nous avons passé un “joueux” noël avec une grosse partie de Twillight Imperium à trois (6 h, tartines de foie gras comprises) pour tester la nouvelle extension. Et bien nous ne fumes pas déçu, car l’extension amène beaucoup d’éléments nouveaux sans toutefois déséquilibrer et trop changer le jeu.

Voici mes impressions après cette première partie :

La grosse nouveauté consiste en la composante exploration qui vient s’ajouter lorsque l’on colonise pour la première fois une planète ou une zone inhabité, en tirant une carte “événement” qui donne un petit bonus qui peut consister en une amélioration de production de la planète, un fragment d’artefact ou des biens, unités et autres surprises. Cela ajoute un petit côté découverte qui est très rafraîchissant.

On a ensuite accès à des “personnages” : agent, commandant et héro qui ajoutent des actions ou des pouvoirs passifs en relation avec la faction que vous jouez, et ce même pour les anciennes factions.

Dans les ajouts, les méchas constituent des unités d’infanteries améliorées dotées d’un petit pouvoir propre à chaque faction. Enfin pas mal de nouvelles planètes et encore une bonne fournée de factions.

J’oublie encore quelques éléments, mais finalement je suis conquis par cette extension qui, malgré un prix défiant toute concurrence (99 €), nous est après une première partie apparue comme étant pratiquement indispensable pour enrichir l’expérience de jeu de Twillight qui est déjà bien large. Je pense que même sur une partie à 6 joueurs ou même à 8 joueurs, puisque c’est maintenant possible (mais dans ce cas il faut une table beaucoup plus grande de la mienne qui fait déjà 1m x 1m80), cette extension rajoute de la saveur et de la re-jouabilité sans pour autant complexifier beaucoup le jeu, ni le ralentir.

Position finale. Victoire des noirs.

Les Arpenteurs de l’Éternité

Je n’ai jamais pu maîtriser une partie de jeu de rôle sans apporter des modifications aux règles. Un système de jeu n’est jamais parfait. Il y a toujours même dans les meilleurs systèmes des aspects qui ne me conviennent pas, ou bien qui sont absents. Du coup, créer mes propres règles est venu naturellement. Je pense que cela fait maintenant une dizaine d’année que j’essaie de mettre au point un système qui me convienne parfaitement. Attention, cela ne veut pas dire, un système parfait, mais seulement un qui me corresponde et qui corresponde à ma façon de jouer.

Mon style de jeu étant très orienté sur la possibilité de résoudre les problèmes en passant le moins possible par le combat. Pour moi, il y a toujours une possibilité de s’en sortir sans violence et j’encourage les joueurs à la trouver et à la mettre en oeuvre, bien que cela ne se passe pas toujours bien. Les règles doivent servir dans mon esprit ce dessein. Cela ne plaît pas à tous les joueurs, mais effectivement moult séances ne comportent pas de combats. Et quand il y a combat, il est rapide et dangereux (mais pas forcément mortel).

De plus, en ce qui concerne l’univers, j’aime être aussi éclectique que possible et de pouvoir jouer aussi bien dans des univers médiévaux-fantastiques, dans des univers historiques, que dans des univers de space-opera. Un jeu de touche-à-tout et qui m’oriente évidemment sur un multivers dans lequel je pourrais picorer selon l’envie du moment.

Ainsi je suis actuellement sur la mise au point des règles des “Arpenteurs de l’Éternité” qui est issu d’un croisement des univers qui m’ont le plus séduit durant mes 35 années de jeu de rôle et de lectures.

Pour le fond, les Arpenteurs de l’Éternité, est un croisement entre MEGA (le premier jeu de rôle que j’ai maîtrisé) et la Fin de l’Éternité d’Isaac Asimov (le premier roman de SF que j’ai lu). Les arpenteurs sont donc des personnages qui peuvent provenir de n’importe quel univers ou période et être envoyé dans n’importe quel univers ou période. C’est donc un jeu où on peu jouer un personnage de n’importe quel jeu et de le jouer dans un scénario de n’importe quel autre jeu.

Pour la forme, les règles sont grandement inspirée de Rêve de Dragon que j’ai grandement simplifié pour en garder la substantifique moelle et l’adapter à un système de multivers (et non de multirêve). J’aime aussi picorer dans les autres systèmes de jeu pour y prendre certains aspect que l’apprécie et le rajouter à mes règles. Par exemple de Donjons & Dragons, je me suis inspiré des règles de l’avantage et du désavantage, plutôt que de gérer des bonus/malus. Il y a ainsi plein d’emprunts à plein d’autres jeux. Des fois directement et d’autres fois indirectement. Je ne saurais tous les citer.

Dans les grandes lignes, c’est un système de règle à compétences, où il n’y a ni classe, ni niveau. Mon objectif principal est de rester avec des héros qui sont proches de n’importe quel personnage non joueur. La santé n’évolue donc pas ou peu avec l’expérience et se prendre une balle reste dangereux dans tous les cas. La résultante est que lorsqu’un PNJ menace un PJ d’un revolver, le PJ aura tendance à hésiter et à lever les mains.

Je diffuserais par la suite les éléments de règles sur lesquels je travaille, au fur et à mesure que je les mets au point et que je les teste. A vous de vous en inspirer si cela vous intéresse…

Descent v2

Les Changelings

Pour mon premier article, commençons par un de mes plus gros projet de peinture de figurine. Peindre tout Descent V2 ! Environ 200 figurines ! Et en plus, c’est du vrai 28 mm !

J’ai commencé ce projet en 2018, au moment où j’ai acheté la boite de base. Cela coïncide avec le moment où je me suis mit à la peinture de figurine. A ce jour, je dois avoir peint environ 70 figurines, dont pas mal de héros (environ 80 %).

Je viens récemment d’acquérir les dernières extensions que je n’avais pas, à part les trois derniers lieutenants qui sont introuvables (je ne sais pas s’il sont vraiment sortis). J’ai donc maintenant terminé la collection et formulé le vœux de jouer “fullpaint”.

La sortie des peintures “Contrast”, dont je suis fan, m’aide grandement à réaliser ce projet en limitant le temps que je peux passer pour peindre une figurine. Ma ressource la plus rare étant le temps, peindre une figurine en une heure en moyenne est l’objectif que je vise. Le rendu n’est pas fou, mais il est suffisant pour avoir des figurines à jouer sur une table, d’autant que la presbytie me gagne.