Laelith : Nostalgie quand tu nous tiens…

Une fois déballée, la totalité du colis représente une masse de documents inégalée. Et encore, j’ai pas tout pris…

Avec un peu de retard, je vous présente le gros colis reçu (enfin !) de Black Book Editions, concernant le projet Laelith. Gros pledge nostalgie mais qui s’avère en fin de compte plus novateur que je ne l’aurais cru. En effet, le parti pris n’est pas seulement de rééditer le Laelith original mais de le faire évoluer du même laps de temps qui nous sépare de sa première parution (environ 30 ans, ça nous rajeunit pas !). On retrouve donc pas mal des éléments majeurs de Laelith, mais aussi des nouveautés : Un nouveau Roi-Dieu, un projet de rénovation de la terrasse du châtiment, un nouveau pont, une nouvelle politique étrangère…

Le plan de la Cité Sainte : Imprimé sur papier et sur tissu pour faire un joli rideau de douche…

Autre élément intéressant : La ville est présentée débarrassée de tout éléments de règles qui ne vient pas perturber la lecture. A cet effet, un livre à part intitulé “règles” présente les stats des PNJ principaux et autres points de règles (D&D5 pardon, Héros et Dragons, et Chroniques oubliées). C’est d’autant mieux que je pense faire jouer avec mes propres règles, plus adaptées à un environnement de survie urbaine.

Je suis en train de dépouiller tous cela, dans l’espoir d’y faire jouer en mode “aventures urbaines” ou bien de l’adapter pour Seeds of War dont je vous ai déjà parlé sur ce blog. L’idée serait de jouer les dirigeants des provinces du Lac dans leur lutte pour s’émanciper de la Cité Sainte ou bien d’y prendre le pouvoir. Le Roi-Dieu et les Temples seraient donc les adversaires des joueurs… Bon je prévois plusieurs années de préparation…

Pour l’instant je fais juste la liste des lieux (154), personnages (258) et organisations (59) cités dans le fluff. Et j’en suis qu’à la page 128 du premier livre… Courage !

Seeds of Wars : Retour aux affaires…

Vous vous souvenez peut-être de mes essais infructueux pour maîtriser une partie complète de Birthright, de TSR, paru en 1995 (Ca nous rajeunit pas). J’ai essayé de gérer ça avec des tableurs excel, du visual basic, de le faire juste en roleplay,… Rien n’y faisait : c’était une usine à gaz où seul un MJ à temps plein pouvait espérer gérer quelque-chose correctement. Et pourtant, tellement de perspective en vue : jouer un personnage dirigeant de sa propre nation, église, guilde ou école de magie, avec d’autres joueurs aux buts et ambitions parfois communes, et souvent antagonistes…

Et voila-t-il pas que je tombe, il y a quelques mois, sur le projet de Seeds of Wars développé par les belges de Specta Solutions, qui se propose de revoir les règles de gestion de domaines de Birthright, les déconnecter de celles de D&D (j’ai toujours trouvé le principe de personnage à classe et niveau, incompatible avec le fait de jouer des régents), et refonder un monde sur ses nouvelles bases. Mais surtout de proposer avec le jeu, le développement d’une application permettant de gérer les domaines de façon simple et rapide… Alléluia !

La page du projet Kickstarter

Aux classiques domaines d’Ordre, de Foi, de Commerce et de Magie, Seeds of Wars ajoute des domaines de Culture qui manquaient cruellement à la version de TSR basée uniquement sur les 4 classes principales (Guerrier, Clerc, Voleur et Mage)… De plus, les règles de gestion de domaines sont complètement indépendantes des règles que vous utilisez pour gérer vos personnages joueurs. Ce qui va me permettre certainement de faire le lien avec mes règles maison (cf les arpenteurs de l’éternité).

Enfin, SoW ajoute plusieurs types de réseaux, inspirés des routes commerciales de birthright, en correspondance avec chaque type de domaine. On retrouve les routes commerciales produisant des Marchandises, les pèlerinages produisant de la Piété, les lignes telluriques, produisant de l’Arcane et des liens culturels produisant de l’Empreinte. ressources qui pourront être utilisées en sus des classiques ressources de Fortune et d’Influence.

Le nouveau système complète et perfectionne à merveille l’ancien, sans le complexifier. Il clarifie bien des aspects et semble d’utilisation plus simple. Il n’en fallait pas plus pour me décider à préparer une campagne de Seeds of Wars à grande échelle en faisant appel à vous, tous mes joueurs éparpillés dans toute la France et qui pourraient être réunis par une version en ligne. En attendant que l’appli de SoW sorte et puisse être testée, j’ai hâte de me plonger dans la partie “univers” de SoW et de découvrir le monde et les factions de “Cérès” le monde conçu pour le jeu (vous voyez la map ci-dessous). Je vous en parlerais dans un autre article dès que j’en ai finit la lecture.

Si vous voulez voir la démo de l’appli web de gestion, c’est ici