Guild Ball : Forgé dans l’acier

Unboxing de la boite de Guild Ball : Forged from Steel de Steam Forged Games

Quand SFG a annoncé l’arrêt de sa gamme de figurine Guild Ball, je venais la semaine auparavant d’acquérir la boite de base, et après avoir fait une partie, décidé de m’investir plus dans ce jeu qui m’apparaissait plus tactique que son concurent Blood Bowl. C’est au début surtout les figurines qui m’intéressaient : pensez vous ! des figurines d’artisans ! La thématique des guildes s’affrontant les unes contre les autres et finalement la jouabilité tactique des règles avec activation alternée m’ont séduit.

Donc, dès l’annonce de SFG d’arrêter la gamme, et surtout de solder à -60% la totalité de leurs figurines, je me suis rué sur leur site et j’ai fait l’acquisition de tout ce qui était encore disponible…

L’équipe des forgerons au complet.

Je n’ai pas encore tout déballé. Alors, je vous fais partager ici ces “unboxing” de figurines à travers une galerie photo de cette boite de Forgerons, le premier d’une bonne série. Au fait : une équipe de Guild Ball se compose toujours de 6 joueurs (dont souvent une mascotte), d’un totem “but”, d’un élément de décor et d’un ballon.

A gauche : Furnace, Milieu de terrain ; A droite : Ferrite, Attaquante
A gauche : Cinder,Ailière ; A droite : Sledge, Milieu de terrain offensif
A gauche : Iron, Milieu de terrain offensif ; A droite : Anvil, Arrière central
Le but, le terrain et le ballon

Impression 3D : Le temps des choses simples

Mobilier SF du Kickstarter 28mm Modular Sci-fi Buildings & Scenery de Hayland Terrain

Ces derniers jours, l’imprimante 3D a un peu tourné et j’ai continué d’imprimer les éléments de ce Kickstarter sur lequel j’ai pledgé il y a maintenant plus de 3 ans (septembre 2017). J’ai bientôt terminé car j’en suis aux stretch goals (dont cet ensemble de meubles pour quartiers d’équipage).

Comme quoi, avant de pledger sur un kickstarter de fichiers STL en se disant : “Wouah ! J’ai plein de fichiers pour 40 £”, il faut aussi se dire “mais ça va me prendre 3 ans avant de tout imprimer”. Cela permet de relativiser et de se retenir un peu avant de cliquer. Enfin, en théorie !

Pour autant, je suis bien content d’avoir pris le temps de les imprimer, car l’autre danger du fichier STL, c’est que quand on les a achetés, on les stocke sur son disque dur et on les oublie. Du coup, le fait de les imprimer systématiquement, cela permet de les avoir sous la main immédiatement si nécessaire pour jouer. Par contre cela nécessite ensuite de les stocker (pour cela vider des boites de Ferrero Rocher et de glaces la Laitière. C’est pas le plus difficile) et de les peindre… Encore 3 ans ?

Carnevale : une venise modulaire

Table de jeu de Carnevale par TT Combat

Quand j’ai commencé à acheter des figurines du jeu Carnevale de chez TT Combat, je suis tombé sur cette image (ci-dessus). Et mon sang n’a fait qu’un tour avant que je me dise : “il faut que tu fasses pareil”. Et puis mon sang a fait un deuxième tour et je me suis dit : “Non, tu peux faire mieux”. Et c’est là qu’est né le projet de faire une table de jeux de figurine comportant plusieurs hauteurs (rues et canaux) et surtout de la faire modulaire pour que l’on puisse configurer la table de plein de façons différentes tout en utilisant un nombre de “dalles” réduites.

Je me suis donc dit : “prend des dalles de 30 x 30 cm”. C’est divisible par 2,5 cm (1 pouce) et donc adaptable à plein de jeux d’escarmouche de Carnavale à Infinity en passant par Kill Team ou autre. On peut ainsi avec 10 dalles faire des tables de 90 x 90 ou de 60 x 60 ou de 60 x 120. Ce que je voulais aussi, c’est que ce soit compact pour être empilable et stocké dans un minimum d’espace.

Ces dalles comporteraient donc une partie “rue” qui serait surélevée de 3 à 4 cm (l’épaisseur d’une planche d’isolation en polystyrène extrudé) par rapport au côté “canal”. Le but, c’est que l’épaisseur totale ne dépasse pas 5 cm. Les bâtiments, ponts et autres éléments de décor seront rapportés sur ces dalles selon la configuration voulue du terrain.

Je me suis donc mis à concevoir la configuration idéale de chaque dalle pour avoir des espaces aussi diversifiés que possible en restant sur une base de 10 dalles. J’ai donc commencé par recouper chaque dalle en 9 (3×3) carrés de 10 cm de côté et j’ai décidé de faire un petit schéma sur Excel pour visualiser ce que cela pourrait donner en faisant un placement aléatoire de 9 dalles en carré.

Le schéma ci-dessous montre les types de dalles (en bleu ce sont les canaux) et leur position selon la rotation de la dalle. Puis avec un tirage aléatoire de 9 dalles dans chaque position. J’en suis venu à choisir la seconde série de dalles qui donne pour moi un résultat plus proche d’une ville avec des canaux mais avec quand même des placettes pour des affrontements plus larges. Je me suis inspiré grandement pour le second set du set de tuiles que propose TT Combat en guise de plateau de jeu. Il semble qu’ils aient bien pensé leur coup.

Les deux premières séries de dalles (early concept)

Ensuite venait le problème du raccordement des dalles entre elles. Si les canaux ne posent pas trop de problème, le niveau des rues, lui, se compose de trois éléments qui ne se raccordent pas forcément entre eux : les rues, les trottoirs et les emplacements de bâtiments.

Pour ce qui est des emplacements de bâtiments, j’ai pour l’instant éludé le problème en me disant que de toute façon la base du bâtiment viendrait recouvrir le trottoir ou la rue et ne poserait pas de gros problème esthétique, l’attention étant surtout mise sur le bâtiment et non sur sa base.

Par contre pour les rues, il me fallait les structurer pour qu’elles puissent être continues d’une dalle à l’autre quelque soit la dalle voisine et leur position relative. J’ai donc poussé mon schéma de modularité un pas plus loin en esquissant la position des rues. Ci-dessous, vous voyez le résultat : en bleu : les canaux, en gris foncé : les rues, en blanc : les trottoirs et places. J’ai ensuite repris les dispositions précédentes et les ai meublées avec des bâtiments (en gris-vert), des ponts (en gris clair).

Enfin, je me suis dit que je ne pouvais pas découper les carrés de 10 x 10 cm en 3 comme je l’avais fait ci-dessus, mais en 4 pour avoir des espaces calés sur des trames de 2,5 cm, soit 1 pouce. Les rues feront donc 5 cm de large et les trottoirs 2,5 cm, ce qui semble plus harmonieux. Pour finalisé, je me suis dit que je pouvais meubler aussi les canaux avec des pontons de 2,5 cm de large pour pouvoir jouer aussi sur ces éléments de décor et amener du foisonnement et du chaos dans l’agencement du décor.

Légende : Bleu clair = Canaux ; Blanc = Trottoirs ; Gris-clair = rues ; Gris foncé = Ponts ; marron clair = Batiments ; marron foncé = pontons

Voilà. C’est un peut touffu comme explication, mais je voulais pas faire un roman non plus. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à laisser un commentaire, je tâcherais d’apporter des précisions. Et maintenant en route pour la nouvelle étape : comment réaliser tout cela…

HeroClix : Reconversion et Resoclage

Resoclage en cours

Certains diraient que je suis un sauvage qui saccage des figurines de collection et ils auront raison. Mais s’il y a bien un domaine dans lequel je suis particulièrement ignorant et insensible c’est les superhéros. Aussi quand une amie m’a dit se débarrasser de sa collection de HeroClix, j’ai allègrement pioché dedans non pas dans le but de les utiliser en tant que tel, mais de les convertir pour les utiliser dans mes parties de jeu de rôle (en SF et et en anticipation).

En effet, la plupart de ces figurines, si elles ne sont pas trop iconiques, peuvent passer aisément pour des PNJ habillés à la mode d’Aldébaran ou des aliens tous droit sortis de l’assemblée galactique. Certaines d’entre-elles nécessiteraient peut-être une retouche de peinture, mais dans l’ensemble elle feront très bien l’affaire.

Seul hic : l’énorme socle heroclix qui ne convient pas du tout pour une figurine que je compte utiliser sur ma table de jeu de rôle (un moniteur intégré au centre de la table sur lequel je projette des décors animés ou pas). Je compte donc les remplacer par des socles transparents.

Je suis un inconditionnel du socle transparent qui fonctionne tellement bien avec une table lumineuse ou n’importe quel jeu avec des décors imprimés. Pour moi, faire un décor sur un socle est non seulement une perte de temps mais aussi ne tombe jamais raccord avec le style de décor sur lequel vous allez jouer la figurine. Je comprends qu’on en fasse pour des figurines d’expo, mais pour des figurines de jeu de rôle ou de plateau, cela me semble superflu. De même que j’ai tendance à privilégier le speed-painting au rendu soigné (vu la montagne de figurine non peinte), le socle transparent est pour moi la bonne solution pour avoir une figurine qui se fond dans le contexte quelque soit son utilisation. Cerise sur le gâteau, cela ne consomme que très peu de la ressource qui m’est la plus précieuse : le temps…

Ma table de jeu et les socles transparents

Descent v2

Les Changelings

Pour mon premier article, commençons par un de mes plus gros projet de peinture de figurine. Peindre tout Descent V2 ! Environ 200 figurines ! Et en plus, c’est du vrai 28 mm !

J’ai commencé ce projet en 2018, au moment où j’ai acheté la boite de base. Cela coïncide avec le moment où je me suis mit à la peinture de figurine. A ce jour, je dois avoir peint environ 70 figurines, dont pas mal de héros (environ 80 %).

Je viens récemment d’acquérir les dernières extensions que je n’avais pas, à part les trois derniers lieutenants qui sont introuvables (je ne sais pas s’il sont vraiment sortis). J’ai donc maintenant terminé la collection et formulé le vœux de jouer “fullpaint”.

La sortie des peintures “Contrast”, dont je suis fan, m’aide grandement à réaliser ce projet en limitant le temps que je peux passer pour peindre une figurine. Ma ressource la plus rare étant le temps, peindre une figurine en une heure en moyenne est l’objectif que je vise. Le rendu n’est pas fou, mais il est suffisant pour avoir des figurines à jouer sur une table, d’autant que la presbytie me gagne.